La flexibilité mentale, qu’est-ce que c’est ?

La flexibilité mentale, c’est la capacité à « switcher », autrement dit à passer d’une chose à une autre avec aisance. C’est notre capacité à se désengager d’une tâche, pour focaliser votre attention sur autre chose, ou bien d’intégrer des paramètres nouveaux à ce que l’on est en train de faire. 

Cette capacité nous permet de nous adapter rapidement aux changements, de les tolérer et les intégrer si nécessaire. Avoir une bonne flexibilité mentale permet ainsi de mieux gérer les erreurs et les changements de programme par exemple. Un autre grand avantage d’une bonne flexibilité mentale est la capacité à percevoir une situation sous différentes perspectives. 

On commence à comprendre en quoi la flexibilité mentale est vraiment utile au quotidien.  Cette capacité nous est utile pour un tas de choses, du simple changement de menu parce que finalement, il n’y a plus de céréales au petit déjeuner, jusqu’à la résolution d’enquêtes et exercices complexes, en passant par la compréhension de nos relations sociales et des réactions parfois inattendues de nos amis. 

En résumer, être flexible nous permet d’adapter notre comportement en fonction de ce qu’il se passe. Le contraire de la flexibilité cognitive est la rigidité cognitive, soit l’incapacité à changer de conduite, de croyance, de technique, etc, malgré l’échec de celle-ci. Lorsque notre esprit est « rigide », cela entraine le sentiment d’être bloqué, coincé, incapable de trouver une solution. 

Mais cette rigidité cognitive est parfois rassurante : on suit un chemin tout tracé, on poursuit une idée, etc, afin de se rassurer et de réduire le sentiment d’incertitude. Et çà, c’est quelque chose que notre cerveau adore aussi. Le changement et l’inconnu sont deux choses inquiétantes, que nous n’avons pas tous plaisir à explorer. 

Vous avez déjà eu ce sentiment de ne pas comprendre quelque chose, puis quand quelqu’un vous l’explique, vous vous dites « Ah mais oui, bien sûr, je suis bête ! ». Et bien non, vous étiez juste dans un moment de rigidité, où votre esprit suivait un chemin sans faire de hors piste, au point de ne pas percevoir le petit élément qui allait débloquer votre compréhension de la situation.

Quelques questions à se poser pour travailler sa flexibilité :

  • Est-ce que j’ai pris en compte toutes les possibilités ?
  • Qu’est-ce que cette nouvelle information vient changer ?
  • Aurais-je pu faire autrement ?
  • Comment les autres ont-il fait ?

Il ne faut pas hésiter, face à un problème sur lequel on est bloqué, à reprendre notre raisonnement à 0. Parfois, cela nous permet d’aborder le problème avec un regard nouveau, sous un nouvel angle, et ainsi percevoir ce que l’on avait manqué.

Aussi, demander l’avis de quelqu’un d’extérieur peut être très efficace : un nouveau point de vu sur le problème peut apporter de nouveaux éléments de compréhension. C’est d’ailleurs grâce à cela que les travaux de groupe peuvent être très productif : chacun apporte son regard sur la situation, ce qui permet une très grande flexibilité ! 


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